“Il y a dans la tranquillité résidentielle des obligations qui pèsent sur le bailleur : assurer l'éclairage et l'interdiction des entrées à quiconque n'est pas locataire du patrimoine, et de manière générale assurer la jouissance paisible des lieux. A ce titre, le bailleur social est considéré par les institutionnels de la sécurité comme un véritable partenaire et donc associé à toutes les structures partenariales d’échange et de veille sur le sujet. Aujourd’hui, l’Etat étant particulièrement mobilisé sur des terrains plus vastes qu’autrefois (lutte contre le terrorisme), il a tendance à s’en remettre pour tout ce qui touche aux incivilités, à ses partenaires qui viennent ainsi occuper les interstices laissés ouverts. Nous, Vilogia, faisons partie des bailleurs qui ont choisi de prendre la balle au bond et d’aller plus loin que la simple tranquillité résidentielle.
Trois patrouilles tournent toutes les nuits de 18 h à 5 h du matin.
En 2013, nous avons mis en place un dispositif de nuit comme il en existe peu en France.
Trois patrouilles de deux agents de sécurité tournent toutes les nuits de 18h à 5h du matin sur le patrimoine de la MEL, soit près de 43 000 logements, en suivant une feuille de route précise et répondent, prioritairement, aux appels des locataires en difficulté. La feuille de route est établie en fonction des incivilités commises et des demandes qui remontent des équipes Vilogia de terrain voire des associations de locataires, ce qui permet de cibler les points « chauds ». La police sur le territoire de la MEL a qualifié notre dispositif de nuit de « 17 bis », signe qu’elle reconnaît sa qualité et son efficacité.
Les patrouilles de nuit suivent une feuille de route précise et interviennent sur près de 43 000 logements que compte Vilogia dans la métropole lilloise.
C’est le premier étage de la fusée, mais Vilogia ne s’est pas arrêté là.
Le deuxième étage de la fusée est un service de médiation qui intervient dans les conflits de voisinage. La personne en charge de cette mission est rompue à la gestion de conflits, nous mettons en scène nos médiations, nous convoquons les parents quand il s’agit d’enfants mineurs et nous mettons la résiliation du bail en jeu. Avec de bons résultats : j’ai vu des groupes de voisins opposés, sur le point d’en arriver aux mains dans une réunion publique, se retrouver autour de notre pot de fin d’année. Dans une résidence de Villeneuve d’Ascq, à la grande satisfaction de la mairie, nous avons réglé un problème qu’aucune autre intervention n’arrivait à régler.
Il est de notre devoir de protéger nos locataires au-delà de l’obligation légale.
Troisième étage de la fusée, l’assermentation fait monter la tranquillité d’un cran.
62 collaborateurs Vilogia assermentés, du gardien au responsable d’agence, amenés à constater, dans l’exercice de leurs fonctions, une infraction qui touche le patrimoine (dégradations, dépôt d’ordures sauvage) peuvent établir un PV ou pas. Il leur a été conseillé, dans un premier temps, de choisir la voie préventive, d’expliquer les prérogatives que leur confère cette qualité et de mettre en demeure les locataires fautifs de ne pas recommencer, sous peine de faire l’objet d’un PV de constatation, qui sera transmis au procureur de la République et pourra entraîner des poursuites. Après cette phase de prévention, nous passerons en mode répression.
Il est de notre devoir de protéger nos locataires au-delà de l’obligation légale. Nous sommes des précurseurs en la matière et ne renonçons pas à l’étendre à d’autres territoires si besoin, voire en interbailleurs. »